De Pampelune (Espagne) à Saint-Jean-pieds-de-Port (France)…puis Lourdes

2e étapes bis – Pampelune
Sur la même journée de l’étape Bardenas Reales, on poursuit l’aventure direction Pampeluna. On quitte les terres sauvages et aride pour une terre civilisée. En réalité, je ne m’attendais pas à grand chose, c’est une ville très touristique et prisée par les fêtards. Lors de la traditionnelle fête de San Fermin, y sont organisés les lâchés de taureaux dans les rues, souvent accompagnés des défilés des hommes et des femmes habillés de blanc et rouge. Cependant, j’ai été surprise par la présence multiples de parcs dispersés aux quatre coins de la ville, mais aussi par son imposante cathédrale Santa Maria qui valait quand le détour. Je retiens de la ville de Pampelune son architecture avec son sens du détail.
Cette ville est aussi une étape pour les pélerins de Saint-Jaques-de-Compostelle.




3e étapes  – Saint Jean Pieds de Port
On reprend la route en direction du retour en se disant qu’on s’arrêterait à quelques villages remarquables. On s’arrêtera finalement au charmant village Basque Saint-Jean-Pied-de-Port. Axe central des pèlerins de compostelle et d’ailleurs…Cela me rappel mon arrivé finale après plusieurs jours de marches sur le GR10. Ce soir on se fait plaisir ça sera hôtel (Le Ratmuncho, très charmant) et restaurant (Le Café de la Paix). Je revisiterais sa belle ville fortifiée non pas en randonneuse ce coup-ci mais en véritable touriste.

4e étapes – Lourdes
Elle était l’étape finale à ce voyage, comme un nouvel appel…Car, l’année dernière avec ma soeur nous devions nous y rendre à pieds par la voie du piedmont et qui s’était trèèèèès vite écourté.
Nous nous sommes arrêté la journée, Nicola n’y avait jamais été et il a nommé cela le Disney Land des chrétiens, il y avait énormément de monde…cela change d’il y a quelques années COVID ou tout était desert. Le soir, je tenais a assister à la procession aux flambeaux et je crois que cela reste quelque chose à faire au moins une fois, religieux ou non, il y avait une atmosphère particulière mais en même temps très chaleureuse. Avant la procession, nous nous sommes arrêté à une pizzaria Cantine Lo Vetere, tenu par une famille italienne que je recommande car nous nous sommes régalés.

C’est ainsi que c’est achevé ce premier périple de l’année. À mon retour, je ne cache pas qu’il y avait déjà cette nostalgie de l’après voyage. Lorsque l’on goûte à cette liberté que ce soit à pieds, en train, en van (pour nous ici), le retour à notre routines quotidienne me laisse avec pleines d’intérrogations.

Qu’est ce que la liberté ?
Comment la définissons-nous ? J’ai l’impression que ce mot est propre à chacun. Que ce terme est en réalité plus profond que l’on ne l’imagine. Ce n’est pas un simple mot qui défini un droit à quelque chose. C’est une notion qui vient ou peut-être part du cœur.

Qu’est ce que la liberté pour un enfant ? Peut-être que courir dans les champs, et jouer sans limite en fait sa liberté.

Qu’est ce que la liberté pour un moine cloîtré dans un monastère ? N’est-ce-pas le mystère de se rapprocher chaque jour un peu plus de Dieu ?

Pour un homme ou une femme vivant en société ? S’agit-il simplement d’attendre le WE pour pouvoir enfin respirer et s’accorder des « libertés » ?

Pour un nomade elle sera peut être le fait de pouvoir se déplacer sans limite…sans encombre. Pour un prisonnier,  celle de pouvoir être auprès des siens sans barrière…

Nous avons tous notre définition de la liberté et pour autant quelque chose nous relie tous. Le temps. Si le temps n’existait pas, nous soucirons nous alors de notre liberté ? Serions-nous hanté par celui-ci ,derrière les barreaux ou le temps d’un voyage ?
La liberté est-elle une notion qui vient de l’extérieur ou intérieur ? Si j’avais le choix de faire ce que je veux, me sentirais-je vraiment libre ?

Tant de questions sans réponse pour moi et qui pourtant, si je demandais à quiconque ce que cela signifie pour cette lui/elle, j’ntendrais sans doute cette réponse évidente « faire ce que je veux, quand je veux où je veux ».

Et si finalement être libre c’était vivre pleinement dans le présent. Là… maintenant ? Sans se poser la question du hier et du demain. Car là où l’on instaure ses propres limites et que l’on ferme sa propre cage c’est lorsque l’on sort de ce Présent.

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