Quel bonheur de pouvoir voyager librement, sans contraintes. Quel bonheur de pouvoir vivre presque « normalement » absence de masque, d’autorisation et de pass vaccinal. Quel bonheur de pouvoir apercevoir de nouveau le visage des passants, et pouvoir recevoir ou donner un sourire. Ces petits bonheurs simples, qui ne devraient être privé à aucun être-humain. Nous sommes des êtres sociaux, mais ces deux dernières années n’ont fait que créer la division, la méfiance des uns envers les autres…La vie devrait être aussi simple qu’un sourire.
Vivre au jour le jour, je crois que cette phrase n’aura jamais pris autant de sens que depuis ces deux dernières années. Beaucoup de choses ont changés dans ma jeune vie. Mais c’est à la fois étrange et incroyable la manière dont chaque événement de vie nous font grandir, nous font évoluer. Tout n’a été qu’enseignement. Deux années mouvementés entre l’éveil et le réveil. L’incompréhension et l’acceptation. Il faut traverser des torrents de tristesse et affronter des montagnes de colère pour connaître le calme. Je me suis re-découverte. À la fois, sereine et guerrière. Telle Sekmeth, le besoin de justice encouragé par ma colère étaient inépuisable. Il a fallu de la patience, de la lumière et beaucoup d’amour pour calmer cet aspect intérieur.
J’y suis arrivée. Même si parfois elle refait surface l’amour a été et est plus fort que tout. Voilà ce que j’ai pu retenir de ces mois de traversé, oui l’amour est plus fort que tout. Peut importe ce que l’on traverse, il demeurera en notre être, il suffit d’y mettre un peu de lumière.
J’ai profité de cette semaine de Pâques pour sortir le Van et faire un mini road-trip en direction de la côte méditerranéenne avec Nico. Direction Collioure, en passant par Saint-Paul-de-Fenouillet. J’y été passé il y a quelques années et je m’étais timidement rappelé qu’un jour j’y reviendrai et que j’irais faire un tour jusqu’à l’ermitage. Chose faîte, et l’improvisation a fait que par chance ce lundi de Pâques était le premier jour d’ouverture de la chapelle.
Il y a tout de même quelque chose de mystérieux à cet endroit. L’ermite Saint Antoine qui décide de vivre reclus. Se rapprocher du silence de la Terre en vivant reclus dans les montagnes et pouvoir se rapprocher du ciel, donc de Dieu.
J’aime beaucoup l’idée. L’accès à la chapelle de l’ermitage n’est pas bien compliqué. Il y a un accès par l’escalier (qui est peut être plus facile( et l’accès par un chemin un peu plus périlleux mais nettement accessible. La petite boucle fais 2km.
Bien entendu il y a la randonnée qui fais le tour des Gorges de Galamus. Celle-ci fait une dizaine de km environ. Nous n’avons pas eu le temps de la faire. Mais je compte bien y revenir. Le coin est magnifique, bien que venteux.
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